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A la française

 

 

Amoureux et légers, gravitent les lierres, sur les parois d’argile usées par les ondées. Comme un violon sans corde vocale, cassé le son, cassé l’amour et ainsi, entre deux vents, sous les balais des feuilles incessants, une maîtresse de maison foisonne d’ennui en haut d’une tour d’argent. Enroulée de soie blanche immaculée, dans un palais parisien.

 

Tandis que sur les pavés, la jeunesse foule la vie vers un rendez-vous à la française, vers un french-kiss intemporel. Deux langues qui s’enroulent comme des lierres amoureux sur les parois d’argile usées par les ondées. Sans violon, juste le son du vent.

 

Sous les nuances de l'aube

 

Je nageais dans le bonheur entre les interstices des nuées.Les traces de pas dans le sable chaud guidaient mon destin vers cette virgule humaine, songeuse et délicate.

 

Elle n’avait rien d’une sirène et pourtant, sa voix m’aimantait. Elle était belle de jour comme de nuit, petite danseuse étoile solaire. J’étais Solal, elle était fil d’Ariane. Arrivée près d’elle, elle coupa notre silence en disant : ce n’est pas la distance des étoiles qui compte, mais leur lueur.

 

Loin de l'asphalte

 

Petite, le sais-tu ?

Aujourd’hui nos pieds dialoguent sur du vrai, loin de l’asphalte et de ces bandes bleues de pétrole qui recouvrent plein de sublime originel.
Je veux parler de notre sol autrefois aquarellé de mille ivraies opalines et sauvages.

 

Petite, sache le.

Nous marchons sans cadence, tout en démesure, dans le plus beau des silences et le plus douillet des berceaux. Entends-tu le chant des mésanges, des tourterelles et autres oiseaux ? Nous marchons sans ne penser à rien d’autre qu’à la couleur du bonheur.
A mille lieues des tumultes ordinaires et autres belles horreurs…

 

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